Le nombre d’applications explose d’année en année, et on estime que d'ici à 2024, il faudra pouvoir développer 500 000 applications. C’est plutôt énorme. En même temps, on constate d’ores et déjà une pénurie de développeurs. Le challenge est donc double ! Comme faire plus avec moins ?
C’est là qu’il arrive sur son cheval blanc, tel un humble serviteur : le NoCode. Encore timide en France, il s’impose de plus en plus comme LA solution pour répondre aux besoins d’applications, sites et outils en tous genres. D’ailleurs, Gartner (entreprise de conseil et de recherche en technologie) estime qu’en 2024, 70 % des besoins seront couverts grâce au NoCode. Difficile donc de passer à côté…
Si vous voulez prendre le train dès maintenant et bien comprendre l’engouement autour de cette technologie, on vous refait un topo !
Pourquoi le NoCode c’est si bien ?
1. Le NoCode pour développer plus vite
Les outils NoCode permettent de personnaliser des fonctionnalités existantes, ce qui signifie que vous n’avez pas besoin de coder les fonctionnalités en question. On prend des blocs existants, qu’il faut simplement paramétrer via des formulaires ou des fenêtres contextuelles. On peut également connecter différents outils entre eux pour couvrir un besoin plus large. Ça va forcément beaucoup plus vite que de tout coder ligne par ligne !
Étant donné qu’on ne fait que modifier ou personnaliser de l’existant, les phases de tests et de recettage sont très réduites. C’est encore du temps de gagné.
Et c’est aussi applicable pour les modifications et les évolutions : on modifie une brique, on connecte un nouvel outil… C’est l’affaire de quelques semaines, là où le code traditionnel demande plusieurs mois.
En général, on constate ainsi des time to market réduits au minimum avec des livraisons en 3 à 6 semaines d’applications hyper performantes. Que demander de plus ?
2. Limiter les coûts de développement grâce au NoCode
Le temps, c'est de l’argent. Quand on réduit les temps de développement, on réduit nécessairement les coûts de production.
Sur ce principe, le NoCode permet de faire de sacrées économies. Vous n’avez pas à payer les services d’un développeur. Vous pouvez faire appel à un prestataire, de façon temporaire ou périodiquement. Certains cabinets de conseil proposent d’ailleurs de profils en “en résidence” pour avoir les avantages sans les inconvénients. Si on met ça dans la balance en face du salaire d’une équipe technique à temps plein à demeure… On sait de quel côté ça penche !
Au-delà de la ressource humaine, le coût est aussi limité du fait des coûts d’évolution réduits. Il suffit d’ajouter une brique, de connecter un nouvel outil ou de paramétrer de manière plus fine une brique déjà existante. Vous pouvez donc conserver un produit déjà développé, qui sera scalable et modulable. En développement 100 % code, il faut bien souvent déconstruire pour reconstruire. On ne peut pas toujours tout anticiper, et ça peut parfois coûter très cher de modifier une fonctionnalité.
Enfin, cet aspect budgétaire raisonnable rend accessible certains outils à des porteurs de projets à petits ou moyens budgets. On pense notamment aux associations, aux ONG, aux petites start-ups sur des marchés innovants, mais si utiles à la société (pour l’environnement, l’égalité, …). Ils interviennent généralement sur des marchés avec peu de capitaux, où les business modèles sont encore hésitants. Ces entreprises ont tout autant besoin de moyens techniques, mais ils ne peuvent pas débloquer de gros budgets. Le NoCode leur permet de mener leur action efficacement, et ça, nous, on adore.
3. Avec le NoCode, il y a moins de risque
Au-delà des facteurs temps et coûts qui sont généralement la priorité, le NoCode permet également de réduire les risques inhérents à un projet de développement.
Au moment du 1er développement, on constate une meilleure stabilité. On met à profit des outils solides, qui ont été éprouvés et testés. En soi, ce ne sont pas des nouveaux développements, mais la personnalisation des développements existants. On a ainsi peu de bugs, du code propre et de la sérénité en plus ! Et ça aussi, c'est très cool, parce que ça veut dire moins de maintenance et moins de dépendances aux équipes techniques (vous savez, celle que vous n’avez pas besoin d’avoir en interne !).
Les risques maîtrisés, c’est aussi dans le lancement d’un produit ou d’un outil. Le NoCode étant très rapide, il permet d’itérer, de tester de nouvelles choses et de modifier en un temps record. Résultat, pas besoin de faire de gros investissements et de prendre des risques. Chaque modification ou évolution est maîtrisée, calculée et accessible. Vous pouvez lancer une nouvelle application et pivoter en quelques semaines selon les retours de vos utilisateurs.
Dernier point et non des moindres : on vous parle souvent de la conduite du changement et de l’adoption d’un nouvel outil. Quand on dépense des dizaines (voire des centaines) de milliers d’euros pour un outil et que ce n’est pas utilisé, voire abandonné, ça fait grincer des dents. Avec le NoCode, vous faites du sur-mesure. Ça s’adapte aux usages de votre entreprise, aux besoins de vos équipes ou de vos clients. Partant de là, le risque de non-adoption est largement réduit !
4. (Re)mettre le métier au centre du développement
Dernier sujet, qui est central chez Airmasters, et pourtant bien souvent éclipsé quand on parle des avantages du NoCode : la place du métier.
Le NoCode permet selon nous 3 choses.
On peut rapidement développer des outils métiers pertinents et très riches en valeur ajoutée pour redonner du temps aux équipes. Les développements sont au service des métiers et non pas une contrainte pour l’entreprise. C’est d’ailleurs tout le sujet de l’automatisation qui permet de supprimer les tâches redondantes et inutiles. Ce genre de développement a rarement la priorité, car il n’apporte pas de valeur directement, étant conçu pour l’interne et non pour le client final. Le NoCode permet de délivrer cette valeur indispensable selon nous. Il n’y a plus de choix à faire.
C’est aussi valable en externe. On peut davantage se concentrer sur son métier, sur le produit qu’on veut créer ou la fonctionnalité qu’on veut proposer, et non sur les contraintes. Les choix à faire pour des questions de coûts, de délais ou de dépendances techniques sont minimes. Dès lors, on délivre bien plus facilement de la valeur !
Enfin, parce qu’on ne les oublie pas, les DevOps peuvent se concentrer sur des extensions ou des améliorations. Ils retrouvent, eux aussi, un temps précieux pour exprimer toute leur créativité et concevoir des produits toujours plus performants et utiles pour les utilisateurs. Ils ne codent plus les bases, les briques qui sont communes à tous les produits de la même catégorie : ils ajoutent de la valeur. Ils démarquent leur produit sur le marché.
Après toutes ces bonnes nouvelles, vous l’aurez compris, le NoCode, c’est top. Ç'a bien quelques inconvénients (et encore, tout est question de point de vue) mais le bénéfice est tel que c’est forcément une part importante de l’avenir du numérique. Le NoCode a ouvert un monde jusqu'ici réservé à moins de 3 % de la population mondiale, les développeurs. De nombreuses entreprises avaient des besoins non couverts ou partiellement couverts. Le No Code leur permet désormais d’y répondre. Le NoCode peut impacter un grand nombre de personnes :
- L'entrepreneur qui souhaite réaliser rapidement une application et tester.
- Un commercial qui voudrait un CRM sur mesure pour son marché.
- Une PME qui veut dire adieu aux papiers et au traitement manuel sans payer des fortunes en développement.
- La start-up qui veut proposer un service inédit à moindre coût.
Les outils NoCode rendent cela accessible à toutes les personnes capables d’apprendre à utiliser un outil sur un ordinateur. Et dans cette catégorie, on retrouve beaucoup de professionnels et de futurs professionnels.