Le Crédit Agricole est la plus grande banque commerciale en France, principalement pour le BtoC. C’est la banque la mieux implantée en France, même en région peu urbanisées.
Le Crédit Agricole souhaite appuyer la création et la croissance de start-ups innovantes qui vont venir compléter les activités de la banque. Mais le groupe ne veut pas seulement investir dans la tech. Il s’agit surtout d’accompagner, de conseiller, de faire les choses différemment pour garantir la réussite de ces projets. Un besoin récurrent est alors de tester rapidement des nouveaux produits.
Découvrez comment et pourquoi La Fabrique a fait appel à Airmasters !
Le rôle de La Fabrique
Le postulat de départ est simple : la banque et les start-ups fonctionnent très différemment. Le start-up studio vient se placer comme un intermédiaire pour favoriser la collaboration.
La Fabrique a une mission centrale : réduire le risque de monter une start-up, et notamment minimiser les 3 facteurs principaux d’échec :
- comment mieux rencontrer le marché,
- améliorer l’exécution,
- avoir l’expérience suffisante pour diriger une entreprise
Les équipes se sont interrogées sur ce qu’il est possible de faire en tant que start-up studio pour réduire ces risques d’échecs. Une des grosses difficultés est de produire quelque chose de scalable et de commercialisable. Le NoCode est utilisé pour booster la commercialisation et améliorer les ops. On parvient alors à distribuer plus rapidement.
Le NoCode chez La Fabrique
Très concrètement, chez La Fabrique, le NoCode est utilisé pour tester des idées et des fonctionnalités rapidement. En quelques semaines, on peut avoir une première version qui donnera le ton. Si cela fonctionne et que le market fit est au rendez-vous, on peut très rapidement développer quelque chose de plus robuste qui pourra grandir presque à l’infini.
Ce qu’on construit aujourd’hui doit rester pertinent et pouvoir grandir. Si ce n’est pas le cas, la prise de risque et l’investissement en moyens humains, financiers ainsi que le temps consacré doivent être limités.
Khome est un cas typique des projets de la Fabrique.
La start-up propose une structure pour investir avec les gens dans des biens immobiliers et non leur prêter de l’argent. C’est une solution très pertinente pour les gens qui ne peuvent pas emprunter comme ils ont besoin.
Le processus qui conduit à l’achat d’un bien immobilier est très long et compliqué, qui comporte beaucoup d’intermédiaires. La loi occupe également une place centrale dans le processus. Khome veut grandement simplifier, accélérer et sécuriser ce process.
Airmasters a accompagné Khome grâce au NoCode
Khome nous a interrogés pour un besoin reposant sur 3 impératifs principaux :
- avoir une interface et des indicateurs pour répondre aux besoins de chaque partie prenante (commerciaux, acheteurs, risk assessors).
- avoir un outil agile, qui permette d’itérer très facilement suivant les retours des utilisateurs pour parvenir rapidement à un outil ergonomique qui décuple l’efficacité de chacun.
- ne pas avoir de la dette technologique dès le début de projet et ne pas avoir besoin d’investir massivement.
Nous avons ainsi aidé la start-up à plusieurs niveaux :
- clarifier le besoin et identifier ce qui était indispensable et prioritaire
- avoir des premières briques efficaces très rapidement en choisissant les bons outils et en les connectant de façon pertinente et agile
Nous avons intégré au cœur de notre réflexion le fait de pouvoir faire évoluer l’outil. Il est aujourd’hui facile d’ajouter et de retirer des briques.
Le résultat :
Nous avons construit un modèle de risque meilleur que tout ce qui existe sur le marché. Il représente l’expertise de Khome en action. Khome dispose d’un outil de scoring du risque, qui intègre l’ensemble des paramètres pertinents.
L'outil intègre des interfaces pour les différentes fonctions de l’entreprise :
- les commerciaux : ils mènent le process de bout en bout, ils ont beaucoup d’échanges en interne comme en externe
- les risk assessors : l’outil génère la data qu’ils ont besoin d’utiliser pour mesurer le risque
- les prescripteurs : ils doivent accéder à certaines data, fournir de la data supplémentaire (parfois sensible)
L’équipe en interne est la première utilisatrice de l’outil : les experts chiffrent le risque, les investisseurs peuvent valider très rapidement la pertinence ou non du résultat selon les retours de leurs investissements.
Pour parvenir à ce résultat, Airmasters a préconisé différents outils qui ont été interconnectés entre eux.
- Pipedrive : c’est CRM très flexible, parfait pour les sales, qui permet la capture la data
- Airtable : les risk assessors peuvent compléter la data et générer des scores
- Softr : il sert à propulser les portails pour les prescripteurs, pour accéder à / rentrer de la data
- Make intervient comme connecteur (notamment pour lier Airtable et Pipedrive) et pour automatiser
C’est un projet qui s’est étalé sur trois mois, incluant une phase de design. Celle-ci permet de valider le besoin, de lister l’intégralité des fonctionnalités à prévoir et de cartographier le futur dispositif.
Pourquoi externaliser auprès de Airmasters ?
La Fabrique a choisi d’externaliser le projet et de faire appel à Airmasters pour plusieurs raisons.
Avant tout, le délai était très court et il était nécessaire de bénéficier d’une expertise solide pour assurer la réussite du projet. Ces compétences d’analyste métier et de designer de solution interne sont encore peu répandues. Chez Airmasters, ce sont des projets que nous maîtrisons. C’était l’assurance pour La Fabrique d’avoir des experts compétents à disposition.
Deuxième raison : les choix à faire. Le marché du NoCode s’est largement développé et le nombre d’outils disponibles va croissant. Il devient alors difficile de faire des choix éclairé dans un délai raisonnable tout en étant exhaustif. La Fabrique n’avait pas le temps d’analyser l’ensemble des outils. Chez Airmasters, nous connaissons et maîtrisons ces outils. Notre veille permanente nous permet de rester à jour et de conseiller le bon outil pour chaque besoin. Nous avons également la maîtrise nécessaire pour connecter les outils entre eux si nécessaire.
La dernière raison qui conduit à l’externalisation est commune à de nombreux porteurs de projet : la maîtrise de sa masse salariale. Embaucher des profils techniques à court et moyen terme représente un coût et un risque que de jeunes structures ne peuvent pas se permettre. La Fabrique et Khome recrutent uniquement lorsqu’ils savent exactement quelle sera la ligne de conduite sur une fonction. Sur ce point, Airmasters représente un partenaire de choix qui offre réactivité et disponibilité, sans les contraintes d’un recrutement.
Code vs NoCode : où dessine-t-on la ligne entre les 2 ?
La frontière entre le code et le NoCode a été placée très nettement.
Le NoCode permet d’être agile et de pouvoir scaler rapidement dès qu’on détecte un market fit, sans prendre de risque. Le code permet de développer des fonctionnalités puissantes et sur-mesure au coeur même de la proposition de valeur. On investira les moyens dans ce qui fera la différence sur le marché. Le degré de personnalisation nécessaire est le critère de choix numéro 1.
On considère ainsi deux indicateurs :
- le coût : au bout d’un certain nombre d’utilisateurs, les solutions NoCode peuvent coûter trop cher (notamment en cas de facturation par utilisateur).
- la réponse au besoin : si c’est trop spécifique et qu’on déforme un outil de base pour un résultat moyen, il faut passer à du développement spécifique.
Chez Airmasters, on constate souvent que la limite correspond à une séparation entre produit et outils opérationnels internes (comme des CRM, des ERP, …).
Le mot de la fin : la vision d'Airmasters
Khome est un excellent exemple de ce que nous faisons au quotidien sur des projets de développement NoCode. Il s’agit avant tout de comprendre le process. On analyse des métiers, leurs contraintes, leurs besoins, leurs routines. On cherche à comprendre où on ajoute de la valeur puis comment on peut automatiser certaines choses.
L’idée n’est pas de tout couvrir point par point avec la technologie, absolument et strictement, surtout si des choses marchent déjà. On va être dans une démarche d’optimisation, pour pouvoir faire plus (plus vite, plus économiquement) et mieux.
Le NoCode et l’automatisation ne sont pas une fin en soi. L’outil doit s’adapter aux gens, l’outil est un moyen.